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Campement autochtone près du fleuve
Illustration par Clodin Roy
Bien avant que les Européens ne viennent à la pêche dans le golfe du Saint-Laurent et s'établir en Nouvelle-France, des peuples autochtones habitent déjà le territoire de la Pointe Platon depuis environ 2 500 ans, comme en témoignent les artéfacts de la période préhistorique retrouvés sur le site.
Présence autochtone à la Pointe Platon
Illustration par Clodin Roy
À la recherche de nourriture pour leur famille, ces peuples nomades poursuivent les troupeaux de caribous, de cerfs et d'orignaux. Chasseurs-cueilleurs, ils reviennent chaque été profiter des ressources et de la proximité du fleuve car ils vivent de la chasse, de la pêche ainsi que de la cueillette des plantes et des petits fruits comme les framboises, les fraises et les bleuets.
Jacques Cartier, 2e voyage en 1535
Collection Domaine Joly-De Lotbinière
En 1535, au moment où Jacques Cartier remonte le Saint-Laurent, et même quelques décennies plus tard, lorsque Samuel de Champlain fait l'exploration de la pointe en 1603, ils ne constatent la présence d'aucun campement autochtone sur le site.
Extrait de la carte réalisée par Gédéon de Catalogne et Jean-Baptiste de Couagne en 1709
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Puis, au début de la colonie, le gouvernement de la Nouvelle-France instaure le régime seigneurial. En 1637, la seigneurie de Sainte-Croix, dit du Platon, est concédée à la Compagnie des Cent-Associés, qui la réserve pour la communauté religieuse des Ursulines qui arrive au pays quelques années plus tard.
La seigneurie de Lotbinière, 1672
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Puis, en 1672, l'intendant Jean Talon concède, à l'ouest du Platon, une seigneurie à René-Louis Chartier de Lotbinière; celle-ci prend le nom de seigneurie de Lotbinière.
Le nom des familles fondatrices
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Dès 1680, les premières familles viennent s'établir sur le territoire, comme nous le montre la carte de Jean-Baptiste de Couagne réalisée en 1709. Et encore aujourd'hui, les descendants de ces familles habitent fièrement la région.
Revenons maintenant sur nos pas et empruntons le sentier qui contourne l'Étang et monte vers les immenses noyers noirs de sir Henri-Gustave.
Remerciements à nos partenaires...