Warning! the content from this page is not translated, but if you want to get an idea of what Google Translate thinks of it, please choose a language.
« Le Chemin qui marche »
Illustration par Clodin Roy
Bien avant que Jacques Cartier le découvre lors de son second voyage en 1535 et le désigne, pour la première fois, sous le nom de « fleuve Saint-Laurent », les Autochtones qui habitent le territoire depuis des millénaires, eux le nomment « le Chemin qui marche ». Ainsi, pour les premiers explorateurs et les premières familles venues s'établir en Nouvelle-France au début de la colonie, cette « route d'eau » est la principale voie de communication. Cependant, comme le confirment les récits de voyage de l'époque, le St-Laurent est un fleuve capricieux, indomptable et très difficile à naviguer.
Sir Henri-Gustave attend le bateau sur le quai de Pointe Platon
Famille Joly de Lotbinière
Rappelons-nous que c'est en 1846 que Pierre-Gustave Joly, alors nouveau propriétaire des terres du Platon, fait construire le premier quai. À partir de ce moment, le fleuve et le quai du Platon deviennent les principales portes d'entrée du Domaine, tant pour les membres de la famille que pour leurs invités qui y arrivent par bateau.
Les filles de sir Henri-Gustave s'enregistrent
avant de prendre le bateau au quai de Pointe Platon
Famille Joly de Lotbinière
C'est à cette époque que des bateaux à vapeur aux noms évocateurs tels « Le Lotbinière », « L'Étoile », « Le Sainte-Croix » ou le « Sir Henri », naviguent entre les deux rives, s'arrêtant de quai en quai. Tous ont un jour accosté au quai de Pointe Platon pour y prendre des voyageurs ou pour y laisser du matériel.
Pour les affaires, on descend à Québec pour vendre le surplus de légumes et de petits animaux au marché Finlay ou encore pour ravitailler en provisions le magasin général. Pour le plaisir, on prend le bateau pour aller rendre visite à la parenté dans un village voisin, pour faire un pèlerinage à Sainte-Anne-de-Beaupré ou même, pour partir en voyage de noces.
Ce service prend fin dans les années 1930, car il est maintenant plus rapide d'emprunter la nouvelle route que de voyager par bateau.
Faisons maintenant quelques pas et allons découvrir les immenses noyers noirs (Juglans nigra) plantés par sir Henri-Gustave à l'automne 1882.
Remerciements à nos partenaires...